T'as jamais vraiment eu de chance dans la vie, mais t'as jamais été malheureuse pour autant. Enfance heureuse, un grand frère, un petit frère et une petite sœur, tous de pères différents sauf les deux derniers, ils sont jumeaux. Pas de figure paternelle sauf Anthony, ton grand frère qui a toujours surprotégé chacun des membres de ta famille, ta mère comprise. Tu as toujours des contacts avec ton père, mais ce n'est pas le grand amour, il est malade, rien de bien grave, mais pour lui c'est la fin du monde, il te demande toujours de tout faire dès que tu es chez lui. T'as pas grandis dans un milieu où l'argent coulait à flot, mais t'étais pas non plus pauvre, ta mère arrivais à bien gérer, elle ne galérais pas avec quinze petits boulots, un seul lui suffisait et elle n'avait pas besoin que ses enfants l'aident financièrement. Rita est la mère par excellence, toujours à l'écoute de ses enfants, elle n'a jamais eu de mal à gérer sa vie, pas trop de travail, pas de dettes, t'aurais pu lui construire un temple, tu l'aurais fais. Mais elle était fatiguée, tu le voyais bien. T'étais toute jeune encore, t'avais pas plus de huit ans, mais tu voyais bien que s'occuper toute seule de quatre enfants, ça la tuait plus que le boulot, elle était heureuse, mais pas totalement. C'est là que tu t'es dis que si tu voulais apporter un peu plus de chance à ta famille, t'allais devoir rendre le pilier heureux. Anthony et toi vous êtes mis en tête de trouver un papa aux jumeaux, un amoureux à votre mère.

Septième. C'étais le septième rendez-vous. Je m'en souviens comme si c'était hier. Roman Baldwin, il était parfait. Anthony avait présenter le père de son meilleur ami à maman, il avait bien fait. Aujourd'hui encore, je ne sais pas ce que nous aurions pu devenir sans lui. Les galères sont arrivées quelques mois après que maman et lui aient officialisé leur relation, Jordan et Roman vivaient avec nous maintenant, on était bien, cinq enfants, mais on était bien. Et les problèmes son arrivés, mon père à fait des siennes pour avoir ma garde et comme si ça suffisait pas, le père des jumeaux à réclamer un droit de visite. Comme si elle avait pas le droit d'être heureuse. Maman à eu du mal, elle s'est battu pour que le père des jumeaux ne puisse pas les voir, les jumeaux avait sept ans, ils voulaient pas entendre parler de celui qui les avaient laisser tomber. Toute cette histoire à duré cinq ans. Cinq ans de procès. On a gagner. Maman allait mieux. Pour moi, c'était plus simple, j'avais l'âge pour choisir, j'ai refuser de quitter la maison. J'ai plus jamais entendu parler de lui.

Ta vie est devenue meilleure quand ils sont arrivés, Jordan et Roman étaient un don du ciel. T'avais jamais eu de chance et la vie te souriait enfin. Depuis huit ans, ta mère était pleinement heureuse, ça faisait ton bonheur. T'as finis le lycée et t'as commencer l'université, pas de problème de ce coté là, t'étais tellement investi dans ton travail que t'avais pas une seule mauvaises notes, t'avais plus le temps pour t'amuser et t'as rapidement perdu contact avec tes amis de lycée. T'as toujours voulu être indépendante et t'as pas eu le temps de souffler quand t'as enfin obtenu ton diplôme de commerce, t'as tout de suite chercher du boulot. T'as commencer bas dans une entreprise de prêt à porter, mais t'as jamais baisser les bras. Il t'as fallut quatre ans et un travail acharné pour en arriver là où tu en es. T'as enfin obtenu le poste que tu voulais, directrice Marketing de cette célèbre marque de vêtements. T'es tellement à fond dans ton travail que tu prends plus le temps de te détendre. T'es à cran, sur les nerfs. Anthony l'a bien vu, il t'as prévu des vacances pour te détendre. Direction Island Lake.

J'avais pas envie de quitter mon boulot, même pour un mois, juste parce-que mon frère me trouvait trop en stress. Mais mon patron m'as quelque peu forcé à prendre de longues vacances, parce-qu'il n'avait pas réalisé avant que mon frère ne lui en fasse part que je n'en avait encore jamais prise avant. J'adore mon travail, je me suis donnée à dix mille pour cent pour en arriver là,, je ne veux prendre aucune pause et risquer de le perdre. Mais mon boss m'as assurer que c'était plutôt si je ne prenait pas de pause que j'allais le perdre. J'ai accepter et j'ai fais ma valise pour aller camper. Génial, le camping toute seule... Anthony aurait au moins pu venir avec moi, mais non, il reste à New York lui. Il bosse. Je dois vraiment me détacher du travail, j'ai reposer mon portable professionnel et je me suis rendu compte que je n'avais plus grand monde à qui parler sur le personnel, les gens avaient finis par se lasser de moi... Peut-être était-ce donc l'occasion de refaire mon carnet d'adresse, de me libérer un peu et de profiter de ma vie. Je n'ai que vingt-six ans et je ne sais pas m'amuser... Tony à raison, je dois vraiment me trouver des potes pour me décoincer...